Le long de la cote italienne en remontant depuis Messine vers Toulon







En remontant le long de la botte : successivement Acropoli qui porte bien son nom, l'équipage y attendra la fin d'un coup de vent.

Puis Paestrum visité au cours d'un arrêt dû à un coup de mistral s'échappant furieusement des Bouches de Bonifacio pour fouetter l'Italie.

Enfin Port Toga (prononcer Togue) escale imprévue. Mercator visait Maccinagio avant le Cap Corse, mais de grosses lignes flottantes (abandonnées ou en action de pêche?) de pêcheurs en ont décidé autrement: sursaut et vibrations ont arrété le bateau, qui rejoint Bastia à la voile.
Le plongeur du port nous désentortillera de tout ce fatras.
Lundi 1° juillet Mercator fait son entrée à Saint MANDRIER après avoir avalé les 600 derniers milles en 9 jours.
Une autre aventure commence.



La route de MERCATOR croise celle d'un très grand banc de dauphins joueurs , rieurs et affamés.

C'est la fête en mer après CORINTHE.

Un banc de 25 dauphins est au petit déjeuner.

Notre route croise le "plateau repas".

Curieux ils viennent les uns après les autres nous saluer, abandonnant pour quelques minutes le repas.
En tapant sur la coque , ils réagissent, entendant le bruit non cadencé.   Voir le film au message suivant.


C'est peut être la dernière fois que MERCATOR IV les croisera, car nous rentrons en France, via CORFOU, MESSINE, ROME et BASTIA.

MERCATOR VA CHERCHER SON GRAND FRÈRE.
Des nouvelles après le 14 juillet ....

La rencontre avec les Dauphins de Corinthe

 
Oui les voilà , nous attendaient-ils?
Un grand moment de bonheur et nous espérons de partage.
Malheureusement le film est muet à la reproduction.
Par contre le lien vers Daylimotion fonctionne bien, mais vous fera quitter ce blog.


Dèjà le canal de Corinthe, mais dans l'autre sens!


Nous y voici de nouveau, à l'entrée de ce canal, mais cette fois ci dans l'autre sens: entrée EST. Après notre voyage de la mer Ionienne vers Athènes en mai, nous y avons laissé Mercator trois semaines (Zéa marina), et nous voici de retour en juin.
Cela s'est décidé rapidement : on ne va plus en Turquie, on rentre en France !
Pourquoi diable une telle décision ?
Y a t il une maladie qui rode, une contre-indication, un obstacle, une incompatibilité entre les capitaines? La crise en Grèce nous ferait peur? L'agitation en Turquie aussi soudaine qu'inattendue nous contrarierait-elle?

Que nenni, rien de négatif. Il s'agit seulement de la recherche d'une aménité, d'un mieux.

Et qu'est ce qui est un mieux pour un voileux?
Voyons c'est simple: c'est le mètre de plus!
Et lorsque l'on est si loin de ses bases , un mètre ne suffit pas, ce sera 2,30m en plus sur la longueur de coque.
Voilà une bonne motivation. A développer !